Comme l’an dernier, nous avons été invités par Carpe Diem Maldives pour quelques semaines à bord de deux de leurs bateaux, le Carpe Vita et le Carpe Novo, ainsi que leur resort située sur l’île de Huruvalhi dans l’atoll de Raa. Dans ce blog, je raconterai quelques.unes de nos rencontres sous-marines.
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Le récif de Tubbataha – mai 2018
Au milieu de la mer de Sulu (Philippines), à plus de 100 km des îles les plus proches, un récif surgit des profondeurs de l’océan. Nous y avons plongé avec l’équipe d’Equation (merci Carol & Jérôme !).
D’abord, il faut préparer mes deux appareils-photo sous-marins (sous l’œil intéressé de Hajar)
Il ne faut pas croire que je sois le seul ! On est plusieurs photographes sous-marins à bord !
Puis, on se prépare pour la plongée. Sur la photo, la fine équipe luxembourgeoise : Nic, moi, Marie-Xavier.
Et puis, ça y est ! Je suis dans mon élément, sur l’un des plus riches récifs au monde !
Premier jour, première plongée : rencontre avec un requin-baleine ! J’attendais ce moment depuis 60 ans de plongée… Champagne !
Il y avait aussi plein de requins pointes blanches de récif :
Ces requins se réfugient souvent de jour dans des abris coralliens, où ils se disputent la place :
Parmi les multiples autres poissons aperçus, des murènes :
Certaines se faisant dorloter par des labres nettoyeurs :
Des gaterins, en anglais “sweetlips” – et pour cause !
Qui peuvent, comme la plupart des poissons, “bailler” : « Que c’est ennuyeux de voir des photographes sous-marins ! »
Des couples de poissons-papillons…
Des poissons-perroquet à bosse, qui cassent le corail pour le manger (mais les règles du parc marin de Tubbataha interdisent à chaque plongeur de toucher le fond – ne serait-ce qu’en l’effleurant d’un doigt – une mesure à mon avis un peu exagérée…)
Des bancs de barracudas croisent devant le récif :
Et des poissons-épervier chassent à l’affût depuis les colonies de corail :
Mais n’oublions pas la beauté de tous les invertébrés ! Les gorgones, éventails aux multiples polypes :
Les merveilleux alcyonaires ou coraux mous :
Et les fabuleuses ascidies, si proches de nous et pourtant si différentes !
Corinne survole un récif intouché :
Dindo, notre guide, a déployé la bouée de surface. Il est temps de remonter…
Après la plongée, c’est la “corvée” du choix des photos du jour et de les retravailler un peu.
Le soir, c’est à l’auteur des guides sous-marins du même nom…
… de faire des présentations sur la biologie marine :
Que l’on ne s’étonne qu’après de telles journées (avec 4 plongées par jour !), je sois un tantinet fatigué…
Pour Jérôme, pourtant, une cinquième plongée s’impose :
Merci à toute l’équipe pour une ambiance extraordinaire ! À la prochaine ???
La magie de Bali
Bonaire-2
Bonaire, c’est le soleil et le vent. Les alizés du nord-est soufflent en permanence. De ce fait, les parties basses de l’île sont naturellement arrosées d’eau de mer qui s’évapore. Il y a donc des marais salants et des prés salés. Les Hollandais y ont vu une possibilité d’exploiter le sel, et ils se sont installés dans plusieurs parties de l’île pour cette activité lucrative.
De nos jours, cette activité existe toujours. Le vent sert à pousser l’eau hypersaline d’un bassin à l’autre, vers des concentrations en sel de plus en plus concentrées. Différentes algues s’y développent, donnant parfois une couleur étonnante à l’eau.
Mécanisée aujourd’hui, à l’époque c’était le travail des esclaves. Ils étaient logés dans des petites maisons qui font la joie des touristes aujourd’hui parce que photogéniques, mais qui ne sont en réalité que de grandes niches de chiens dans lesquelles ils étaient entassés dans des conditions insalubres et inhumaines.
L’obélisque en arrière-plan était une balise pour les navigateurs. Il y en avait quatre, situés à des endroits différents : rouge, blanc, bleu et orange – les couleurs nationales des Pays-Bas !
Ce domaine lagunaire est également le domaine des oiseaux.
Le côté sud-ouest de l’île est abrité des alizés. C’est là que nous faisons nos plongées. Le côté nord-est, en revanche, exposé au vent est trop dangereux pour notre activité. On (des touristes ?) ont construits des cairns un peu partout.
Aux endroits propices, on pratique le kitesurf ou la planche à voile.
Nous avons profité pour faire quelques photos aériennes à l’aide d’un cerf-volant. Voici le phare Willemstoren à la pointe sud de l’île.
Le blog suivant ici : http://www.weinberg.lu/bonaire-3/
Bonaire !
1er avril 2016
blabla
TEST
De Paris au lac Baïkal (été 2007)
ici un résumé de la première étape